Portraits des coworkers : Kamel de Flexilivre
Kamel est un coworker et ami de l’Archipel. Sensible à nos valeurs, il est l’un des coworkers les plus actifs au quotidien de notre écosystème. Très sociable, plein de curiosité et à l’expérience unique, c’est ce qui le définit. Co-fondateur de Flexilivre en 2013, Kamel est un véritable aventurier très attaché à son projet que nous avons pu interviewer aujourd’hui.
– Salut Kamel ! Pour commencer, est-ce que tu peux nous décrire ton parcours universitaire et professionnel avant la création de Flexilivre ?
Je suis passé par un lycée technique, puis j’ai fait deux ans d’université en Mathématiques et Informatique appliquées aux sciences à La Garde, et j’ai terminé mon parcours universitaire en école d’ingé’ à Sophia Antipolis dans le 06.
Une fois que j’ai terminé mes études j’ai travaillé sur Paris dans différentes entreprises, puis je suis parti à l’étranger durant 3 ans où j’ai eu l’occasion de découvrir une soixantaine de pays. Après ces trois années je suis revenu à Paris où j’ai pu travailler sur différents projets. De plus, je suis passé par la case formateur durant 5 ans en parallèle de la création de Flexilivre. Je suis donc sur ce projet depuis près de 9 ans, où je suis cofondateur avec Mathieu Cloute.
Flexilivre, c’est un site internet qui permet la création d’un livre photo (ou d’un album photo) en 2 étapes seulement. Nos albums sont faits 100% Made In France !
– Comment as-tu rencontré Mathieu, et combien êtes-vous chez Flexilivre ?
Nous nous sommes rencontrés par le biais d’un ami qui était en école d’ingé avec moi. Mathieu travaillait déjà pour d’autres projets, et dans notre cercle d’amis on voyait tout le monde avoir son job fixe et avoir une situation stable. L’idée est venue via notre passion commune pour le voyage et le fait de découvrir de nouvelles choses. Bien que tout le monde se stabilisait, nous on s’est dit : « Et si on allait encore plus loin ? », « Et si on se libérait en créant notre propre boîte ? ». Aujourd’hui, c’est 10 personnes qui travaillent chez Flexilivre : Nous sommes huit en France et deux en Ukraine.
– Quelle est la typologie de clients à laquelle vous faites face ?
Nous avons en petite partie les start-up, qui viennent souvent car elles n’ont pas accès aux grands imprimeurs, et en plus grande partie les mamans ou les grands-parents qui souhaitent offrir des albums photos à la suite d’évènements (mariages, baptêmes, anniversaires, naissances…). Enfin, nous travaillons aussi avec de grandes institutions comme EDF, la marie de Marseille et même l’ONU. Ces institutions viennent nous voir car nous proposons la création d’album ou de catalogue à partir d’un PDF, fonctionnalité parfaitement innovante.
– Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce que tu fais actuellement ?
Actuellement nous sommes dans une période de transition chez Flexilivre. À la base, je codais énormément et je gérais les campagnes publicitaires, mais avec Mathieu on a désormais du management, de la stratégie et de la gestion de projet et de produit. Je code encore un peu, environ un quart du temps de ma journée de travail. Comme je suis dans le rush constamment, je prends peu de recul et il n’y a pas vraiment quelque chose que je « préfère ». Je me pose pas vraiment la question à vrai dire. J’avance en fonction des évènements. Cela dit, j’aime tout ce que je fais : j’aime bien la facette stratégie et « achèvement » de projet, et j’aime coder aussi, il y a un côté créatif.
– Est-ce que dans ton quotidien, le professionnel peut prendre le dessus sur le personnel ?
Quand on est fondateur, ou cofondateur, ou chef d’entreprise… c’est obligatoire. Cela demande beaucoup de patience, d’énergie et de temps. La typologie de notre boîte fait qu’on dépend du site et d’un rythme de ventes en continu. Il faut qu’il n’y ait aucun problème avec les serveurs. Par exemple, comme nous n’avons pas de responsable technique, dès qu’il y a un problème sur les serveurs, les administrateurs sont obligés de passer par Mathieu ou par moi. En l’état, nous n’avons pas la possibilité de déléguer, il faut grossir encore plus. Aujourd’hui, le professionnel prend un peu moins le dessus quand même (surtout si l’on compare au début de Flexilivre). Sur le web, c’est une course perpétuelle, tu peux couler du jour au lendemain, ou au contraire exploser du jour au lendemain, c’est différent d’une PME.
– Et est-ce que tu ressens le besoin d’être aidé dans ce que tu fais ?
Non pas forcément. Au début, on a appris dans différents domaines et en autodidacte. Aujourd’hui on a plus de moyens, donc on passe par des consultants et des professionnels du métier. C’est plus l’entreprise qui recherche du renfort, dans mon travail personnel je suis à l’aise. L’idée, c’est de trouver des gens qui font le travail que nous faisons mais en mieux, car ce sont des professionnels. Par exemple la gestion des réseaux sociaux : Mathieu et moi, on est pas du tout des pro’ là-dedans, donc il faut qu’on trouve une entreprise qui gère à la fois les créations, les posts, le réseau… c’est plus complexe que ça en a l’air !
– Avant de terminer, comment as-tu découvert l’Archipel ? Depuis quand viens-tu coworker ici et comment te sens-tu quand tu viens ici ?
J’ai trouvé en cherchant sur Internet tout simplement. J’ai pu tester les différents espaces de coworking à Toulon, et j’ai directement adhéré à l’atmosphère et à la diversité. La qualité de l’échange est forte, c’est rare de trouver un lieu professionnel où l’on échange avec à la fois des graphistes, des thérapeutes, des chefs d’entreprise… et je pense que ce qui ramène tout le monde ici, c’est cette qualité d’échange, cette ambiance. Puis quand tu rencontres Nico (fondateur de l’Archipel), tu comprends directement que t’es au bon endroit et que tu vas être très bien accueilli. Je suis là depuis deux ans et demi je dirai. J’aime vraiment cet endroit, il est très vivant et c’est cool quand il y a beaucoup de monde, tu peux découvrir tant de choses sur tant de monde.
Merci beaucoup Kamel pour cette interview, et à très vite !
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