PORTRAIT DES COWORKERS : EMILIE
Emilie c’est une véritable exploratrice ! Du voyage en passant par l’évènementiel, elle continue son aventure entrepreneuriale en tant que Sophrologue, sur nos rivages. Avec cet échange, Emilie nous parle de son rapport à l’écoute, de ses expériences passées et de son challenge d’entrepreneure : La légitimité !
Coucou Emilie, peux-tu te présenter ?
Pour moi c’est un exercice super difficile tout simplement parce que je n’ai pas l’habitude de parler de moi mais j’ai plus l’habitude d’écouter, d’où mon métier ! (rires)
Je m’appelle Emilie, je suis originaire du sud de la France mais j’ai passé une partie de mon enfance à Paris. Et depuis un peu plus de deux ans je suis sophrologue.
C’est quoi ton parcours ? Qu’est ce qui t’as mené à la sophrologie ?
J’ai été agent de voyage pendant plus de 10 ans parce que je voulais voyager et déjà à l’époque, j’adorais le relationnel que je pouvais avoir avec les gens, comprendre pourquoi telle destination, les orienter, les conseiller en fonction de ce qu’ils me partageaient comme envies.
Puis j’avais besoin de parcourir le monde à la rencontre d’autres cultures, d’autres valeurs, d’autres paysages, des expériences qui sont d’ailleurs de vraies ressources aujourd’hui.
Après le milieu du voyage, j’ai travaillé dans l’évènementiel. J’ai eu l’opportunité de monter une entreprise avec une amie pendant 3 ans et j’ai ensuite intégré un grand groupe hôtelier pour lequel je m’occupais de coordonner les événements. C’était la première fois que ma vie professionnelle avait pris le pas sur ma vie personnelle. Je sentais que je n’étais plus en phase avec mes expériences professionnelles et ce que je vivais.
Je voulais continuer d’accompagner les personnes que je croisais mais dans un univers différent, vers un mieux-être. Je me suis donc intéressée à la naturopathie parce que je me disais qu’il y avait quelque chose à faire avec l’alimentation, mais pour diverses raisons je ne suis pas partie sur cette option. Je savais que je voulais rester proche des gens, et finalement un jour, le destin, je vois l’annonce d’une école de sophrologie qui ouvrait à Toulon. Ça m’a parlé tout de suite. Finalement, je pense avoir été sophrologue toute ma vie parce que ma maman m’a appris très jeune la pensée positive et l’importance de la respiration. Et voilà ! Je suis certifiée et inscrite au Registre National des Certifications Professionnelles depuis plus de 2 ans maintenant.
C’est quoi ce qui t’anime, tes hobbies ?
La musique, la danse, tout ce qui bouge et tout ce qui provoque du mouvement, c’est très important pour moi. Et je suis en train de me rendre compte que je le transmets à mon fils ! Parce que le premier mot qu’il a dit c’est « encore » alors que j’étais en train d’éteindre la musique (rires)
Mais pareil c’est quelque chose de familial, on m’a toujours dit « quand ça ne va pas, tu danses ! ». Et la sophrologie m’anime beaucoup, ça me remplit énormément. Je suis passionnée par ce que je fais et par les résultats que cette pratique peut apporter aux personnes que je reçois.
Une leçon que tu as apprise depuis que tu es à ton compte en tant que sophrologue ?
J’en apprends tellement tous les jours, c’est compliqué de te sortir un axe parce que j’apprends de tout, tout le temps (rires). Mais ce qui a été challengeant, c’est ma légitimité d’exercer, j’avais vraiment besoin d’être reconnue par l’État, c’est pour ça que je suis allée jusqu’au mémoire, j’avais besoin de sentir que j’avais ça dans mes bagages. Donc j’ai appris à me sentir à ma place.
Qu’est ce qui te fait le plus kiffer depuis que tu es à ton compte ?
D’être libre dans son ensemble ! Liberté d’esprit. Si j’ai envie de faire un truc je le fais, je n’ai pas besoin d’avoir la validation de Pierre, Paul, Jacques. Je suis ma propre validation, bien sûr j’en parle à mon entourage parce que c’est hyper important. Et du coup je m’entoure de ma famille et mes amis, ils prennent part à mes projets.
Quand j’ai un doute sur quelque chose, et ça arrive (rires), je peux bénéficier d’un regard extérieur.
Qu’est ce qui te fait le moins kiffer depuis que tu es à ton compte ?
Travailler seule, je n’ai pas l’habitude parce que j’ai toujours travaillé en équipe. Parfois ça me manque, mais ça ne me pèse pas. Et au final, quand je suis en rendez-vous je ne suis pas seule. Même si la sophro est avant tout un rendez-vous avec soi-même, j’ai la sensation de former une équipe avec la personne que je reçois. Nous travaillons vers le même objectif, son objectif.
Comment as-tu connu L’Archipel ?
Par Christophe (son conjoint coworkeur également) ! Il avait du mal à travailler à la maison et il lui fallait un espace afin qu’il puisse garder une dynamique. À l’époque, il me semble que c’est moi qui lui ai cherché un espace de cowork et donc L’Archipel est arrivé comme ça. Il a commencé à travailler sur place, moi je le rejoignais le midi pour manger et puis j’aimais bien l’ambiance. L’Archipel c’est un peu le voyage … pendant ma formation j’ai commencé à venir bosser mes cours et maintenant je viens au cowork pour travailler mes séances et au Nid pour mes rendez-vous.
Merci Emilie !
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